lundi 2 novembre 2009

Ce soir, c'est le vide. Je bois mes larmes, les unes après les autres, des larmes tout aussi vides que moi même, là. Je ne sais pas pourquoi. Il y a certainement un peu de Nietzsche là dedans, le fait de ne pas voir demain les cheveux flammes de S. aussi, C. est loin, beaucoup trop à mon gout. m. m'a dit que j'étais sans cesse en prison, je ne regarde jamais le monde dehors, il fait toujours noir ici, "un jour je te les prendrais ces rideaux". Un petit passage secret vers le monde de l'enfant d'automne, et les trois voyages sublimes de Nightwish, du temps de T. Larmes. Parce-que c'était là le vrai désir de nuit, c'était le temps des frissons, le temps des douces larmes. J'aurai les cheveux longs, aussi longs qu'avant, lorsque mes mèches s'étiraient jusqu'en bas de mon dos, et là, il n y aura que moi pour décider. Après demain tout reprend. Oui, après demain mes nuits seront courtes.
Je n'ai envie de rien, et de tout à la fois.