dimanche 11 juillet 2010

Alors j'ai du ravaler tous mes maux, ça piquait la gorge, les yeux, le nez. J'ai tenté d'agripper le bord. C'est que personne ne voyait. Je ne sais pas à quoi je pensais, je ne sais pas pourquoi j'ai tout arrêté. Une absence. Et puis la panique. Si j'avais pris le temps de réfléchir, juste un peu. Le cerveau lui même était attaqué par ce liquide rongeur de corps, de peaux, de vies. Hier je disais à C. " Je me noierais, demain". Et, évidement, je ne le pensais pas. Et évidement, je devrais songer à me taire, parfois. Après la fin, j'ai pensé que j'aurais pu me dire, au moment même, qu'au moins je n'aurais plus à attendre Amour. Mais je n'ai pensé qu'à vivre.
Il se passe quelque chose, entre le monde et moi. Je crois que nous nous aimons un peu, la nuit. Et il ne supporte pas la présence de C. dans tout mon coeur. Jour et nuit.Voilà, alors il ne veut que me tuer. Mais pas la nuit; c'est bien trop peu discret.