mercredi 21 juillet 2010

La recherche du monde où je laisserais des mèches brunes sur une brosse, tous les matins.
Tout ceci, d'un seul coup, une coupure de la respiration enfantine. Respirons comme des adultes, maintenant.
Je respire pour C. et pour A. , près de moi, l'an prochain.
Dans pas si longtemps que ça.
Nous verrons lundi.
Mais tout ce monde de papier se retrouve coincé contre mes pupilles. Il frotte et frotte, et même si je ne le veux pas, il va entrer. Partout sous la peau. Je serais adulte. Peut-être. Enfin, pour eux.

Je crois que j'ai peur. et suis impatiente.