mercredi 18 août 2010

Je ne sais plus où t'écrire. Tu seras toujours beaucoup trop loin de mes mots.
Je veux que tu revienne, là, tout de suite, aujourd'hui. J'ai tant de choses à te conter. Des secrets bleus, étalés contre l'étendue sombre de la nuit.
Je veux que tu revienne ici, boire du thé, rire avec moi, contre moi.

L'été a un goût de poussière, roulée en boule dans ma gorge.
Quatre murs, tout le long, ta voix, le soir, ton manque le matin, la journée, le soir aussi, la nuit.
Mieux savourer l'Amour contre ton coeur, après. C'est toujours après.
Tout a été cruel avec moi. Les étoiles, les rideaux rouges, mes propres fleuves rouges, toi, aussi, sans le vouloir. Parce-que tu es trop loin, voilà tout.
Ce sont des fleuves rouges qui virent au pourpre, qui ne savent plus s'orienter, du coeur au coeur.
Parce-qu'ici, il n'y a que le C.oeur qui compte. Aujourd'hui plus qu'hier, parce-qu'aujourd'hui, vois tu, tout est différent, après hier soir, tout est différent, il faut que tu revienne.
Tu n'es pas heureux là-bas , et je ne veux pas.