jeudi 16 septembre 2010

Mansfield TYA - Mon amoureuse.



Quelle était belle ma môme opaline Vue sur une prairie solitaire Ma belle tendre sculpture androgyne Tu n'insistas pas pour me plaire Je ne suis pas de celles qui bondissent Sur le premier bijou souriant Du temps il me faut pour que j'agisse Coeur de mousse modère ses battements Sous une pluie moqueuse Je te vois t'éloigner De moi mon amoureuse Telle une mer préssée Où cours-tu ma fugitive? Mon indécision t'a glacée Mais elle te réclame mon âme vive Tu m'as trop vite abandonnée Sous une pluie moqueuse Je te vois t'éloigner DE moi mon amoureuse Telle une mer pressée Ancré dans ma peau pensive J'ai le sent-bon de l'ingrate Une absurde rancoeur avive L'odeur d'une ivresse écarlate Elle emporte avec elle Ses pensées secrètes Ses drapés, ses dentelles Ses cendres de cigarette.



Je hais les femmes. Mais avouons le, ces mots sont superbes.