lundi 21 mars 2011

Sopor Aeternus- Helvetia Sexualis.
Les fleurs du mal.

C'est une chute tendre qui caresse la nuque. Alors mon corps devient frais, doux, léger, léger, coton. Coton blanc pur. C'est une musique qu'on ne peut entendre que dans la solitude. Dans la solitude, lundi soir, il fait noir et mes doigts veulent ton corps. Viens frôler mes phalanges, mon ange. Petite boite à musique. Notre histoire enfermée dans un piano. Si, tu sais, le piano. Le petit piano noir tout creux de velours rouge. On ne peux en jouer. Joue pour moi, joue de moi, joue avec moi,joue en moi.
Veux tu de mes baisers, veux tu de ma langue qui tangue sur ta peau?



C'était un homme blanc. Un homme toujours dans l'hiver. Des fleurs venaient caresser son crane et je me souviens avoir voulu y passer ma main. Il n'est pas vraiment Homme, je pense. Et ses robes de dentelle blanches, pleines de lumière pure. Il n'avait rien de pur. Si, sa robe. Quand il a disparu, j'ai dit que ce n'était pas grave, que j'avais déjà tout capturé de lui.