samedi 23 juillet 2011

Tellement de nouveau depuis peu. Et je me dis, que tout a un autre gout, quand il y a beaucoup de neuf. C'est le nouvel appareil, le nouvel ordinateur, le nouveau sac bleu nuit, la nouvelle housse, les nouvelles lunettes. Piscine. Je me demande si ce n'est pas trop.

Jeudi 21 juillet. C. et moi avons prévu de nous voir, alors nous disons non à tout, personne, juste nous. Juste nous et je retrouve sa peau, et je l'aime à en pleurer. Je pleure et il trouve ça étrange, quand même.
Je lui dis, pour les filles.
Je ne veux plus savoir, ou plutôt si, justement, je veux tout savoir, et peu importe, maintenant j'ai compris, maintenant peu importe, je sais que je n'ai rien à craindre.

Je vais écrire à N.
L'autre nuit, nous avons tellement échangé et c'était si beau.
J'ai tout mis sur mon cahier, le numéro IV.
Je me rends compte à l'instant que j'ai oublié la peinture, pour son âme. Je la prendrais vendredi. Je la peindrais vendredi.
Le IV est terminé et je passe au V. Cahier-à-secrets-V. Il est rouge, c'est un notebook, et pour le commencer, j'y ai collé la fleur trouvée sur la moquette de ma chambre, une photographie de jambes, en noir et blanc, que j'ai pris la liberté de recadrer. Puis surtout, les premiers mots, ma déclaration d'Amour à C.
Je vais écrire à F., mon oiseau rouge, ma perle d'or. J'ai tellement à raconter que je sais déjà, devant la feuille, je me demanderais par où commencer.

Ce matin, 7h, et je lis, je lis encore, A la croisée des mondes. J'ai hâte, pour savoir, puis pour me jeter à corps perdu dans Musso, pour l'aimer encore, je sais déjà.

Je pense à la journée à la piscine. Je n'ai jamais compris pourquoi cette sensation dans l'eau, et je me dis que ce n'est pas possible. Quand je nage (c'est une chose que je ne sais pas bien faire), tout se concentre au bas du ventre, et je sens naitre en moi la folie d'un orgasme, et je m'approche vite du bord, pour éviter. En réalité, je ne sais pas jusqu’où ça irait. C'était la piscine municipale, alors j'ai arrêté. Je me suis approchée du bord, et j'étais éssouflée. Je n'avais nagé que deux ou trois mètres, à peine. Alors je me demande, si c'est juste parce-que je ne nage pas comme il faut ou s'il y a autre chose. Peut-être une relation cachée avec cet élément. Peut-être que je suis une fille d'eau et non de feu comme je l'ai toujours pensé. Peut-être est-ce juste pour tromper le feu, l'eau comme amante.