mercredi 3 août 2011

Et puis il est toujours trop tard, et puis, je lis.

J'avais dit une heure du matin.
C'est moi, la meurtrière.
Aujourd'hui je dis, d'ailleurs, que les femmes sont de redoutables meurtrières.
C'est le corps qui se suicide.
Là où la fatigue ne suffit plus.
C'était comme une renaissance, j'étais folle, et c'était bien, ainsi.
L. me dit que A. lui parle de la vie après l'amour. Il dit 4 ans pour s'en remettre.
4 années de douleurs après moi.
Je dis que ce n'est pas possible. Ça ne fait même pas trois ans. Il y a quatre ans, je ne savais pas qu'il était.
Le temps semble t'il passer plus vite, dans le vide, après une histoire?
Et je dis oui.
29 mai.
15 juin.
Pourtant j'ai pensé à un mois (au moins) de pleurs, un mois sans vie, un mois et la mer sur le lit, dans le bus, en cours d'histoire.
Je suis une femme, je suis une meurtrière, j'ai tué A., mais après qu'il m'aie tuée.
C'était un mercredi.