mardi 27 octobre 2009

En réalité, je me suis juste mise à feuilleter ce qui est censé être un agenda. Il y a des mots qui tuent tous les devoirs, écrit en tout petit puisque mes rêves, voyages prennent toute la place. Je note sur le papier aux fines lignes noire les mots des autres, et les miens, parfois.


" C'était pendant l'été. Il se promenait. Je l'accompagnais. On s'éloignait. Je préférais sa voix aux bruits de la maison, des parents, des amis, ballon dans le jardin, odeur des figues pochées, des prunes en confiture; je préférais la poussière des routes, et le soleil, qui me plaquait à l'ombre de son ombre. On marchait, longtemps, vite. On revenait tard. "

" J'allais dormir, seule, et je me cognais à toi, parce-que tu m'attendais, encore, la nuit, tout près. Je m'allongeais, sans toucher au drap qui recouvrait ton côté. Tu disais de ta vie qu'elle serait un voyage, j'avais terminé le mien aux coins de ton visage."

" Être heureux, c'est oublier le temps qui passe."

" Son amour me sauve, et me renvoie à mes rêves."

J'ai le goût de ta peau sous ma langue.

La boîte à poussière de Fée.

Et les mèches blondes viennent glisser sur ma peau.
Je t'aime, tu sais...
J'ai des feuilles mortes dans les veines, j'ai de l'automne sur le corps.

"J'étais tombé dans une eau très profonde, je suis tellement surpris, que je ne puis ni assurer mes pieds dans le fond, ni nager pour me soutenir au dessus."

Je me noie dans le manque du goût de tes lèvres.

Je suis une fée, un démon, il parait que de jolies notes viennent danser au bord de mes lèvres.

" je pense n'avoir aucun sens, je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit."