lundi 27 juillet 2015

Histoire de manque.

Ce sont tous ces kilomètres qui me font penser à tout ce temps que je pourrais passer à le regarder. Plusieurs fois par jour, plusieurs fois par heure, son visage vient caresser mes pupilles et ce qui se passe en moi est à peine descriptible. Je crois que le souffle se coupe un peu comme pour faire comprendre à mon être à quel point cet homme me fait respirer. Il me semble aussi que mes lèvres s'étirent pour dessiner un sourire jamais assez grand. Mes phalanges le cherchent un peu dans ce vide, je repense à ses grains de beauté, ça picote sur mes lèvres, ça meurt d'envie d'embrasser. C'est une douce histoire, une histoire de manque, une histoire qui manque pour mieux ne plus manquer.