mercredi 25 mai 2011

Hier soir, F. était là.
Elle est venu parce-que j'avais dit que j'étais triste, que C. n'allait pas bien, et que moi non plus.
Je pensais que quand même, c'était étrange, on se connaît si peu.
Minuit, et elle se dirige vers la porte.
Minuit dix, et finalement, nous prenons place sur le canapé.
5h10 , il est temps d'arrêter de discuter.
C'est rare, j'avais oublié. Oublié ce que ça faisait, de discuter comme ça, longuement, d'apprendre à connaitre une personne, d'entrer un peu dans sa vie, de revivre par les mots.
Quand je vous dis que je ne parle pas, ici.
Nous avons parlé de C., de D., des filles, des prénoms que nous ne donnerons jamais à nos filles, des premiers baisers, des premiers jours, des gens qui changent. Et c'était atrocement agréable. Je ne savais plus quoi dire. Après 5h10 de conversation. Mais, j'aurais aimé, trouver d'autres sujets.
Le vent venait frôler mes jambes, et j'ai entendu le chant des oiseaux. C'était étrange, parce-que je ne vois jamais personne, et de rester ainsi, jusqu'au petit matin, c'était beau.