mercredi 13 juillet 2011

Le 9 juillet.

C. me dit qu'il m'a ratée de dix minutes.
Mais non, en fait non.
Il est bien là, devant moi, il a fait une heure de route et il est là.
Nos corps se rapprochent dans la nuit, dans le silence du petit village. Il a été fou et ça me rend folle.
On a marché au bord de l'eau, c'était du bois. C. a d'ailleurs enlevé ses chaussures.
Sur le banc, je lui raconte la veille au soir et il presse tendrement mon visage sur son torse.
Le pont, les petits escaliers sombres.
On doit avoir l'air de jeunes amoureux.